Le vendredi 6 décembre 2024, les enseignants de Tshimbulu, deuxième ville de la province du Kasaï Central, ont organisé une marche pacifique pour exprimer leur mécontentement face à l’impayement de leurs salaires pour les mois d’octobre et novembre 2024.
Dans un mémorandum adressé au chef de l’État et lu par Daniel Mukinayi Beya, président du Syndicat des enseignants du Congo (SYECO) à Dibaya, ces professionnels de l’éducation, regroupés au sein des trois sous-divisions (Dibaya 1, 2 et 3), réclament non seulement le paiement de leurs salaires en retard, mais également le versement de la prime de gratuité.
Cela fait maintenant trois semaines que les enseignants de cette partie du territoire national ont décrété une grève sèche. Malgré cette action, aucune réaction n’a encore été enregistrée de la part du gouvernement, alimentant davantage leur frustration.
La situation des enseignants de Tshimbulu est particulièrement préoccupante. Plus de 300 d’entre eux, autrefois rémunérés par la SOFICOM, continuent de réclamer leurs salaires du mois de novembre 2024, toujours impayés à ce jour.
Cette marche de colère est un cri d’alarme lancé au gouvernement, mais aussi une manière pour ces enseignants de rappeler leur rôle essentiel dans la société. Ils appellent à une réponse rapide et concrète pour mettre fin à cette crise qui menace le bon déroulement de l’année scolaire.
Jonas Tshilumbayi