L’un des attachés de presse de l’ex- VPM de l’intérieur Peter Kazadi Kankonde et journaliste au média en ligne VÉRITE.CD, Fabrice Lukamba a été victime des actes de dérapages commis par les policiers de l’opération « Ndobo », dans la nuit du lundi 06 janvier 2025 au quartier Banunu II à Matete, dans la Ville-province de Kinshasa.
A en croire la victime, ces policiers étaient à la recherche de deux jeunes gens qui habitent la même parcelle que lui, accusés d’opérer comme des « Kuluna ». N’ayant pas trouvé ces derniers, les agents de la PNC se sont introduits dans la maison de chaque locataire, ravissant quelques biens y trouvés.
Fabrice Lukamba a notamment été dépossédé de son téléphone portable ainsi que de celui de son jeune frère. Le journaliste rapporte également avoir été arrêté et battu par ces policiers avant d’être relâché, en compagnie des autres locataires, à l’extérieur de la parcelle.
« il était environ 1h du matin lorsque plusieurs policiers armés ont envahi notre parcelle, où je vis avec d’autres locataires, dans le quartier banunu ii. ils ont pénétré dans mon logement et ceux de mes voisins, affirmant rechercher deux jeunes garçons accusés d’être des kuluna. ne trouvant pas leurs cibles, ils nous ont arrêtés, mon petit frère, un autre jeune locataire, et moi-même. j’ai pourtant expliqué que j’étais journaliste et leur ai présenté ma carte de presse, mais cela n’a rien changé. lors de la fouille, certains policiers ont volé nos téléphones, le mien et celui de mon frère, en plus des objets pris chez d’autres locataires », déclare Fabrice Lukamba.
Saisies par les victimes, les autorités locales ont réagi. Le commissaire supérieur et commandant du district de Mont-Amba, le colonel Mohammad Mulumba Kasonga, a annoncé l’ouverture d’une enquête pour identifier les policiers impliqués dans ces abus.
D’après certaines sources au sein de la PNC, les policiers qui mènent « l’opération Ndobo » viendraient de l’Inspection générale de la Police de Kinshasa (IG KIN).
En attendant les conclusions de cette enquête, le journaliste et les autres locataires de la parcelle disent vivre dans une grande psychose.