Trois ressortissants chinois, soupçonnés d’exploiter illégalement des minerais au Sud-Kivu, ont été interceptés le samedi 4 janvier 2025 à Mashango, dans le groupement de Burhale, territoire de Walungu. Cette opération a été menée par la députée provinciale Béatrice Nanvano Nyakarema, le ministre provincial des Finances Bernard Muhindo, qui assurait l’intérim au ministère des Mines, et le gouverneur de la province, le professeur Jean Jacques Purusi Sadiki.
Ces sujets chinois étaient en possession de 800 000 dollars américains et de 10 lingots d’or. Bien que peu de temps après, le gouvernorat du Sud-Kivu informera que le montant était de 400.000 dollars. Ils voyageaient à bord d’un véhicule de type Toyota Land Cruiser lorsqu’ils ont été arrêtés en route vers le site minier de Karhembo.
Les suspects ont été conduits au cabinet du gouverneur, situé à Labotte, dans la commune d’Ibanda à Bukavu, où ils ont été présentés à la presse locale et aux représentants de la société civile.
Cette incident survient peu de temps après une arrestation de 17 chinois le vendredi 20 décembre dernier. Cependant, sur ordre de Kinshasa, ces derniers ont été relâchés par la Direction générale de migration (DGM), sans que le gouverneur du Sud-Kivu n’en soit informé. A cet effet, le gouverneur Jacques Purusi avait dénoncé l’implication des congolais et des burundais dans l’exploitation illégale des minerais congolais.
Ces événements mettent en lumière les tensions autour de la gestion et du contrôle des ressources minières dans la province. Ils soulèvent également des interrogations sur la coordination entre les autorités provinciales et nationales concernant ces affaires sensibles.
Les habitants et acteurs locaux attendent désormais des mesures fermes pour garantir que les ressources minières du Sud-Kivu soient exploitées de manière légale et bénéfique pour la population.