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Sécurité

Jean Thierry Monsenepwo dévoile les exigences du M23 : Une tentative inacceptable de prise en otage de l’Est du pays

Alors que la République Démocratique du Congo fait face à une guerre imposée par le Rwanda , via ses supplétifs terroristes du M23 dans la partie Est, un document explosif vient d’être révélé au grand public. Jean Thierry Monsenepwo, cadre du parti Convention des Congolais Unis et membre influent de l’Union Sacrée, a dévoilé sur un plateau télévisé le cahier des charges que le M23 aurait remis aux chancelleries diplomatiques.

Le contenu de ce document, qui précise les revendications du groupe rebelle, choque par son arrogance et son mépris total de la souveraineté nationale.

Aux allures de diktat

Selon Jean Thierry Monsenepwo, les rebelles du M23 exigent un partage du pouvoir militaire et administratif à des proportions surréalistes. Parmi leurs revendications figurent :

Une mainmise militaire sur l’Est du pays, avec 43 % des postes de commandement au Nord-Kivu et 39 % au Sud-Kivu attribués à une seule communauté.
La création d’une « police des frontières » sous contrôle des officiers du M23, ce qui équivaudrait à une légalisation de leur présence armée.
L’octroi d’un statut spécial à l’Est du pays, lui conférant une autonomie financière et fiscale sous administration du M23.
Le pouvoir de nommer les administrateurs du territoire, les maires et bourgmestres dans le Grand Nord et les hauts plateaux, en instaurant ainsi une gestion de l’État parallèle.
L’intégration des cadres du M23 dans les institutions clés du pays, notamment la Présidence, la Primature, le Parlement et les Cours et Tribunaux.

La reconnaissance officielle des grades militaires des rebelles, comme s’il s’agissait d’une armée légitime.
L’organisation du retour des réfugiés externes vivant au Rwanda, en Ouganda, au Kenya et en Tanzanie, une exigence qui interroge sur la véritable identité des personnes concernées.
Face à ces revendications inacceptables, le gouvernement congolais reste ferme : il n’y aura pas de négociation avec un groupe terroriste. Contrairement aux recommandations de la Communauté des États de l’Afrique de l’Est (CEA) qui prône un dialogue avec les rebelles, Kinshasa a clairement rejeté toute forme de discussion avec le M23.

A l’en croire, céder à de telles revendications reviendrait à institutionnaliser la balkanisation du pays. Pour lui, le véritable enjeu n’est pas un simple conflit interne, mais bien une agression extérieure orchestrée par des puissances étrangères utilisant le M23 comme outil de déstabilisation.

Pendant ce temps, la population de l’Est paie un lourd tribut. Des milliers de Congolais sont contraints à l’exil, les violences se multiplient et la situation humanitaire atteint un niveau critique.

Jean Thierry Monsenepwo appelle à une mobilisation générale pour défendre l’intégrité du pays. Il exhorte le peuple congolais à soutenir les FARDC et à rejeter toute tentative de légitimation du M23 par des accords fallacieux.

« L’heure est donc à la résistance », insiste-t-il ces derniers jours.

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