L’une des recommandations phares des états généraux des entreprises du Portefeuille exige que « les mandataires publics ne doivent plus être désignés sur base d’appartenance politique mais plutôt sur base de leurs profils, de leurs compétences et surtout de leur savoir-faire et leur expérience professionnelle antérieure éprouvée ».
Isidore Kwandja Ngembo se félicite aujourd’hui, quatre ans après, son plaidoyer, soit finalement pris en compte. Dans un article qu’il avait publié dans le Journal Zoom Eco, le 19 janvier 2020, il avait déjà fait une mise en garde au premier gouvernement dirigé par le Premier Ministre Sylvestre Ilunga Ilunkamba, contre la politisation des entreprises publiques qui minerait la bonne gestion du Portefeuille de l’État.
« Pour assurer le bon fonctionnement des institutions et des services publics de façon générale, il convient de veiller à ce que les nominations au sein de l’administration publique et dans les entreprises publiques ne soient pas motivées essentiellement par des considérations politiques, de la partisanerie, ni à des fins particulières des partis politiques, mais fondées sur le mérite et à l’abri de toute ingérence politique, pour assurer des services publics efficaces au peuple congolais. », rappelle-t-il.
Les états généraux des entreprises du Portefeuille offrent ainsi l’opportunité d’engager une véritable transformation. Si cette recommandation est mise en œuvre, elle pourrait marquer le début d’une ère de professionnalisme et d’efficacité au sein des entreprises publiques, pour le bénéfice de toute la population congolaise.